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Paige Ackerson-Kiely

Paige Ackerson-Kiely a reçu en 2006 le Prix de Poésie Sawtooth (Sawtooth Poetry Prize) du meilleur premier recueil de poésie, décerné par D. A. Powell, pour In No One’s Land (littéralement Sur la terre de personne), qui la même année a aussi fait d’elle la lauréate du concours Poets & Writers Writer’s Exchange.
Née en 1975, elle a obtenu une licence d’études orientales de l’université du Nouveau-Mexique à Albuquerque. Ses poèmes font référence à Kandinsky, Michel Foucault, au peintre américain Cy Twombly, et elle se réclame de l’influence de Beckett, notamment de son How It Is (Comment c’est).
Elle a aussi voyagé et vécu en France et au Danemark. Divorcée, remariée, elle s’est installée après ses études dans le Vermont dont elle apprécie les paysages nordiques (« Je dis Dieu, si tu es quelque part, sois une nuit arctique »). Elle se définit à présent comme une simple mère de famille employée chez un caviste. La quatrième de couverture de son recueil la présente comme implantée dans un solide refus de notre monde contemporain, des supermarchés aux rencontres d’un soir sans lendemain. « De la nudité des glaciers au réfrigérateur vide, ses poèmes naissent des paysages les plus désolés pour en faire des îles fabuleuses, des choses pleines de joie » (« fabled islands, joyful, joyful things »), écrit D. A. Powell.
Si son lexique est simple et familier, elle bouscule la syntaxe et joue sur la polysémie des mots pour faire surgir l’inattendu d’images ou de détails souvent anodins au départ. Son deuxième recueil de poésie, The One-Life Theory, inspiré des écrits d’Epicure, doit sortir en 2009. Elle écrit actuellement un roman ayant pour sujet un infanticide.

Michèle Duclos et Paul Fenoult.



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