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Juan Gelman

26 septembre 2011

par Anne Mounic

« Me perdre dans ta perte » : le dé-cheminement du préfixe de privation et séparation
dans Lettre ouverte de Juan Gelman

Juan Gelman. Déparler, désavoir, détaché [1], désattendre, désattristant [2], désentraillées [3], dé-serions, désété [4], démourir [5],dessaisi, dépaternes, désouffre [6], destruction, dévouloir [7], désenfantant ,désâmement, déliant [8], désaimé [9], désarbres, décheminerais, désenfantes [10],défaite, dé-pouponnes [11], désolation, déprendre, désâmer [12], débestialisait [13], désaccordée, désoisifie [14], dépersévèrent [15], désécartant [16], désespérer, dé-voler [17], désentrave [18], dé-mourait, dé-figures, déparler, désamour [19]. Le préfixe dé- ou des-, du latin dis-, qui indique éloignement, privation, négation et séparation, entre dans la composition de nombreux termes et permet d’en composer à volonté de nouveaux. Ainsi quelques-uns de ces mots que je viens d’énumérer en suivant, dans le recueil de Juan Gelman, qui date de janvier 1980, le cheminement du préfixe qui sépare, sont des néologismes, mais se comprennent immédiatement. On aurait presque une formation équivalente à celle des mots composés dans les langues anglo-saxonnes. Jacques Ancet, dans son introduction, signale le précédent de Dante, « créateur d’une langue à lui seul » [20]. Par le truchement du latin, la correspondance entre le français et l’espagnol est parfaite. Comme nous le dit le dictionnaire, ce dé-cheminement marque un travail de privation et de séparation, celui exactement qui maintint le poète, né en 1930 à Buenos Aires, journaliste et militant révolutionnaire, en exil – autre mot marquant l’arrachement puisqu’il vient du latin exsilium, lui-même dérivé de exsul, de ex-(hors de) et de solum, le sol, mais aussi (premier sens) le fondement. Juan Gelman en effet quitta l’Argentine en 1975 avant que ne s’impose la dictature militaire, de 1976 à 1982. Son fils et sa belle-fille, enceinte, furent assassinés. Sa petite-fille fut « adoptée » et il ne la retrouva qu’en 1999. A la fin de la séquence poétique intitulée Lettre ouverte, il écrit : « Tant que je ne verrai pas leurs cadavres ou leurs assassins, jamais je ne les tiendrai pour morts. » [21] Il s’agit donc de privation sans terme, sans fin ni visage, d’une souffrance (le mot deuil vient du latin dolere, souffrir) vouée à demeurer à vif. Jacques Ancet parle de « l’usage systématique du préfixe de ou des » comme d’une scansion obsessionnelle de « l’irrémédiable de la disparition ». Il signale aussi d’autres inventions lexicales, certaines étant propres à l’espagnol ou à l’argentin, d’autres étant plus universelles, comme la « verbalisation des substantifs » et la « formation des substantifs par déformation ou dérivation » [22]. Il me semble que, par la chair des mots ainsi modelés, le poète tente de ressaisir la pâte du vivant, « afin que chairment je saigne » [23]. Le substantif, « chair », devient ici adverbe, « chairment » (« carnemente »). L’esprit du récit, dans cette séquence de vingt-cinq poèmes, s’attache à la déstructuration de l’être – sorte de démembrement de la demeure intérieure qui tente de traverser l’épreuve de la rupture. Notons également que les vers sont marqués de signes constants de césure :

saignes-tu : afin que chairment je saigne ?/
où passes-tu ? si triste d’être tiède ?

Le recueil est dédié au fils. Je me propose, en suivant ce dé-cheminement, de voir comment la parole tente tout de même de lier, de maintenir la continuité, de sauvegarder sa propre incarnation.

Dé-, dés, désâmer

Le poète, s’adressant au fils, marque le caractère illusoire du dialogue en opposant immédiatement « déparler » à parler », sans césure, alors que le couple « t’avoir / te désavoir » est scindé. Au premier vers, la césure dissocie la parole de la douleur : « te parler te déparler / ma douleur ». Notons qu’être est employé au féminin : « voix / soulèvement d’une être » [24], comme « la soleil » quelques pages plus loin, cette fois-ci associé au « chant » [25]. Cette mort sans chair, seule disparition, fait figure de naissance à rebours, dé-naissance, pourrions-nous dire en lisant ces vers :

mon petit que l’automne a détaché

de ses langes de conscience comme en
poussant des cris de toi / fils / tremblement/ [26]

Le disparu n’est pas passé dans l’autre monde, mais se trouve isolé dans celui-ci :

à ton esseuloir où jamais je ne
me fatiguerais de te désattendre/

Cet « esseuloir » est aussi celui du poète, le père, qui se trouve « seul de toi », mais tente de rendre son visage au disparu, « comme désattristant la vérité » [27]. Dans la parole se pétrit à nouveau la vie : « enfant enfanté contre le pleuroir/ ». Le retour aux origines se marque dans l’allusion au Cantique des cantiques  :

baiser avec les baisers de la bouche/
ciel que tu ouvres enfantant ton mourir

Cet enfantement, dans le poème suivant, se matérialise dans les « entrailles miennes » [28] et le préfixe dé-, qui se manifeste dans désentraillées, semble délimiter une ligne impossible entre présence et absence – dé-présence et dés-absence ?

ou comme l’effroi de perdre comme

me perdre dans ta perte / eau de toi sans
défense

Une part du fils est « brisée », à double titre, puisqu’il fut soumis à la torture ; l’autre subsiste dans la chair du poète. Il semble que le préfixe de privation tente de révéler ce qui s’avère inconcevable, – être et ne pas être, tout à la fois –, mais prend chair dans les mots, ne serait-ce que dans ce « tu », à la fois « pleuroir » et « esseuloir ». Le troisième poème débute par ce vers : « était-il écrit que nous dé-serions ?/ » « Dés-être », c’est donc être et ne pas être tout à la fois, en ce démembrement dont je parlais plus haut :

que vais-je faire de moi ? / morceau de moi ?
quels petits morceaux puis-je réunir ?/
comme te ré-aimer / amour muet [29]

Il n’est donc pas surprenant que « père » soit utilisé avec un article féminin, cet naissance dans l’esprit relevant de la parturition dans le verbe : « faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance » (Genèse 1, 26 [30]), mais l’enfant criant

contre la
père si grand faiseur de tant de mal

nous pensons à Job : « Souviens-toi que tu m’as pétri comme de l’argile, et tu me ferais rentrer dans la poussière ! […] Tu m’as revêtu de peau et de chair, tu m’as entrelacé d’os et de nerfs. » (10, 9-11 ; traduction du Rabbinat) Selon la règle de la ressemblance, celui qui dés-est crée l’autre selon sa dés-image : « tant tu m’as désété ». Dans le quatrième poème, on assiste à cette pure création au sein du langage lui-même :

te fixe âme à âme / s’encréature/
s’ouvre la poitrine pour t’accueillir/
t’abriter/ te réunir/ démourir/
petit soulier de toi qui marche sur

le souffroir du monde l’attendrissant [31]

C’est bien cette ressemblance contenue dans le Je / Tu du discours (« âme à âme ») qui installe la créature dans la chair de celui qui parle et de la parole, non pour vivre, mais pour « démourir ». Une troisième réalité se crée dès lors qui n’est plus celle que la conscience rend visible en liant la parole et la vie, mais celle que seule la parole incarne dans une sorte de néant sans résonances, comme si le langage avait perdu la capacité performative que lui prête le récit dans les premiers versets de la Genèse. La ressemblance se désarticule alors, d’où l’interrogation : « caché ? » [32], qui précède l’idée de dessaisissement, puis cette nouvelle question qui en appelle à une dissociation : « me dépaternes-tu que je désouffre ?/ »
Au lieu du déploiement de l’âme dans le corps, cette procession, pour employer le terme de Plotin, qu’initie la création, on assiste au cheminement inverse – dé-cheminement, donc, ou résorption : « corps qui me trembles tout entré dans l’âme/ », et « quelque part j’arrête ta destruction ?/ » [33] Les vers suivants du poème VI établissent un jeu d’échos qui semblent prendre à rebours la résonance du Je au Tu :

un très grand

dévouloir ?/

Un infini s’ouvre dans un devenir qui se rétracte. « te désenfantant / me désenfantant/ » [34]. Cette ressemblance brisée (« j’endure d’être père seul de toi ») ôte à la conscience réflexive son accès à la plénitude : « tel désâmement de mon existence/ » et :

quel pays
saignes-tu / afin que chairment je saigne ?/

L’âme et la chair ainsi se lient et se délient dans la destruction du lien vivant entre Je et Tu, « hors mère » [35] et « désaimé » dans la solitude. Cette désincarnation s’étend au monde dans le poème suivant : « arbrerais-tu tes tout petits désarbres » [36]. Le substantif devenu verbe chercherait-il à suppléer le défaut d’un langage qui ne parvient plus à se faire chair et, en son « dévouloir », perd sa capacité de susciter la présence ? C’est à la fin de ce poème que « soleil » devient féminin : « la soleil ». La résonance du masculin et du féminin fait partie intégrante de l’écho entre les mondes qui fonde la confiance. « En effet quand les souffles entrent en contact les uns avec les autres et se complètent comme il convient, s’élance le souffle suprême, l’âme universelle en direction de l’ultime, enfermement de tous les enfermements, pour l’inciter à tout illuminer depuis l’En-haut jusqu’En-bas et à tout parfaire en allumant les flammes. Lorsque tout est en état de plénitude, baignant dans la lumière absolue et que s’approche la lumière suprême, le septième Palais, qui est enclos dans l’enfermement total, peut recevoir le Saint des saints, lumière suprême qui descend, et peut en être rempli telle la féminité fécondée par le masculin et qui en est enceinte. » [37] La plénitude naît de la correspondance : « Qui sait s’introduire dans tous les Palais et en nouer des nœuds, Palais à palais, souffle à souffle, le souffle de l’En-bas noué au souffle de l’En-haut ? » [38] De la correspondance se déduit le sentiment de présence. Le préfixe - explore cette disjonction de la plénitude, introduite par la violence. La confiance, fondant la continuité d’une société, est détruite.
Dans le poème suivant, « paterner » et « filier », ces verbes déduits de noms, tentent de rappeler la force créatrice de la vie : « réel que tu subis comme accouchant/ » [39], pour un nouveau déploiement dans les deux derniers vers :

te dé-pouponnes-tu comme colombe
qui recherche un œil aveugle pour voir ?

L’image christique que pouvait suggérer ce vers : « vas-tu sur un âne dans la lumière ? » [40] paraît se déployer dans le poème XI :

brûleras-tu de soif ? / de responsables ?/
mourant toujours ? / parleras-tu les autres
langues ? / chanteras-tu ? / où ton calice
n’éloigneras-tu pas pour que tous homment ?/

On lit ici en filigrane, me semble-t-il, quelques traits de la Passion, jusqu’à cet Ecce homo qui prend corps performatif dans le nom fait verbe. Ainsi l’incarnation se produit-elle dans le langage lui-même que le poète pétrit comme chair, puisque la chair n’est plus. On pressent alors dans la parole une vigueur nouvelle : « corps que j’encœurage de nous verrons ?/ » Ce verbe nouveau, encœurage, fait écho à encréature [41], mais il est plus complexe, entre cœur et rage, et, sous-jacent, le verbe encourager ; le cœur qui bat du sang de la chair est aussi le courage. Il semble qu’au sein de ce néant d’ombre, mot martelé quatre fois dans le poème VI [42], se recrée le principe originel de la vie. La relation s’apparente à une palpitation : « ta perte je la gagne pour me perdre ?/ » [43] et « me déprendre de moi pour te saisir ». Dans le poème XIII, le paradoxe remplace cette butée sur le fantôme de l’impossible. Une dialectique existentielle s’amorce : « désâmé aurai-je ton doux-âmer ? » Elle s’accorde avec l’usage du futur. Le fils devient une figure pour « tout un peuple » [44] :

douce a été ta main

toute posée contre les aubes qui
t’ont vu grandir / faisant enfant le monde

Cette figure, ce modèle, qui s’associe à l’aube, paraît incarner elle-même l’origine, « pour que tout prenne conseil » [45]. L’amour s’incarne dans le verbe : « amour qui s’ailerait pour son amourer/ ». Le fils finalement s’incarne dans la ressemblance avec ceux qui justifiaient son action :

parmi des êtres
comme preuves de toi/ [46]

Et l’amour est le point aigu de la ressemblance :

quel travail as-tu / amour / sauf
aimer ? / des yeux de l’âme regardant ?/
désécartant les ombres pour voir ce
que tu aimes ?/ [47]

Le chant, âme incarnée, tentative que risque le poète de renouer avec la correspondance fondamentale, mise à mal par la dictature, la torture et l’exil, permet alors de « marcher contre la mort » [48]. Le questionnement s’intensifie dans le poème XXI, questionnement élégiaque : « où es-tu maintenant même ?/ » [49] Si le soleil s’incarne dans le verbe (« soleilles-tu contre blessure ? » [50]), le préfixe de privation demeure suspendu en son mouvement qui est aussi, simultanément, absence de mouvement, expression du désarroi du désir :

petit oiseau suspendu en l’air comme
visitation de son dé-voler/ [51]

Dans le poème XXIV, le préfixe prend une allure positive : « je te désentrave de la mort comme je peux » [52]. Le visage du fils paraît sous forme de question dans le dernier poème : « visage le tien ? » [53] L’interrogation porte sur la figure et le dire.

La figure et le dire

En poursuivant pas à pas ce dé-cheminement, qui prend la forme du questionnement incessant, le poète se garde bien de donner un sens à la mort de son fils. Il ne s’agit en aucun cas de sacrifice, mais de « désamour » [54] dans « cette chiennerie de vie ». La mort du fils ne deviendra pas fondement ; elle ne se substituera pas à ce sol perdu dans l’exil. Si le préfixe dé- ou dés- prend tant d’importance, c’est bien aussi qu’au fil du poème, Juan Gelman se garde bien de se donner l’illusion d’une résurrection. De même que dans le poème en prose qui suit, Sous la pluie étrangère, il se refuse à convertir l’exil en une épreuve acceptable et fait face au tragique, il ne travestit pas sous le masque de l’idéal la mort de son fils « infatigable à force de souffrir ». Le dernier vers du poème donne à la souffrance toute sa résonance. Elle s’apparente à une énergie rayonnante et nous nous souvenons de « soleilles-tu ? ». Le fils lui-même s’incarne dans le verbe : « fils-tu ? » Ceci signifie que la figure ne se dissocie pas de l’instant du discours. Elle ne se dévoile pas au bout d’une quête herméneutique. Nul dualisme ; le fils s’incarne sur les lèvres du père sous forme de questionnement. La poétique chemine entre privation (le préfixe dé-) et incarnation : encréaturer, encœurager.

âmes-tu ? / si beau ?

Cette incarnation constitue l’être du sujet : « Mon pays n’était pas parfait avant le putsch militaire. Mais il était mon lieu, les jours où j’ai tremblé contre les murs de l’amour, les jours où j’ai été enfant, chien, homme, les jours où j’ai aimé, où l’on m’a aimé. Aucun général ne va rien arracher de tout ça au pays, à la douce terre que j’ai arrosée avec peu ou beaucoup d’amour, cette terre que je regrette tant et qui tant me regrette, cette terre que rien de militaire ne pourra me salir ou salir. » [55]
En ce dé-cheminement, le poète tente au moins de préserver l’intégralité de sa douleur, de ne pas la travestir sous l’idéal, de ne pas mentir : « Je ne veux pas mourir à ta place, même si parfois je voudrais être à ta place » [56], écrit-il, s’adressant par-delà la mort à Paco, ou Francisco Urondo (1930-1976), poète, journaliste et militant politique argentin. Le singulier, que sépare la mort – l’individuation est aussi séparation, dissociation, gouvernée par le préfixe de privation et de négation –
a besoin de la résonance des correspondances pour accéder à la liberté. Ce jeu d’échos d’un individu à l’autre correspond, en l’individu lui-même, à la continuité d’être dans le devenir, ce puits sur lequel Proust se penche dans Le Temps retrouvé : « … et depuis pour que j’entendisse encore ce tintement, il fallait qu’il n’y eût pas eu discontinuité ». Ce sentiment d’unité dans la durée, de continuité du temps vécu « sans une interruption » [57], a beau donner le vertige, il est dans l’intériorité cette réflexivité qui permet de se projeter dans la transparence de la minute qui vient. L’instant présent du poème tire sa vigueur de cette force ambivalente du préfixe dé-, à la fois « désavoir » et « désentrave », mais l’esprit du récit garantit la continuité. La violence du pouvoir inflige la rupture. L’intégrité de l’être est continuité :

Nous naissons et on nous coup le cordon ombilical. On nous exile et nul ne nous coupe la mémoire, la langue, la chaleur. Nous devons apprendre à vivre de l’air comme l’œillet, de l’air exactement.
Je suis une plante monstrueuse. Mes racines sont à des milliers de kilomètres de moi, une tige ne nous y relie pas, deux mers et un océan nous en séparent. Le soleil me regarde quand elles respirent dans la nuit, elles me font mal la nuit, sous le soleil. » [58]

Notes

[1Juan Gelman, Lettre ouverte, suivi de Sous la pluie étrangère (1980). Présenté et traduit de l’espagnol (Argentine) par Jacques Ancet. Paris : Caractères, 2011.

[2Ibid., p. 23.

[3Ibid., p. 25.

[4Ibid., p. 27.

[5Ibid., p. 29.

[6Ibid., p. 31.

[7Ibid., p. 33.

[8Ibid., p. 35.

[9Ibid., p. 37.

[10Ibid., p. 39.

[11Ibid., p. 41.

[12Ibid., p. 47.

[13Ibid., p. 49.

[14Ibid., p. 51.

[15Ibid., p. 57.

[16Ibid., p. 59.

[17Ibid., p. 67.

[18Ibid., p. 69.

[19Ibid., p. 71.

[20Ibid., p. 11.

[21Ibid., p. 73.

[22Ibid., p. 10.

[23Ibid., p. 35.

[24Ibid., p. 21.

[25Ibid., p. 39.

[26Ibid., p. 21.

[27Ibid., p. 23.

[28Ibid., p. 25.

[29Ibid., p. 27.

[30Henri Meschonnic, Au commencement : Traduction de la Genèse. Paris : Desclée de Brouwer, 2002, p. 30.

[31Juan Gelman, Lettre ouverte, op. cit., p. 29.

[32Ibid., p. 31.

[33Ibid., p. 33.

[34Ibid., p. 35.

[35Ibid., p. 37.

[36Ibid., p. 39.

[37Traité des palais, Zohar, op. cit., p. 238.

[38Ibid., pp. 222-223.

[39Juan Gelman, Lettre ouverte, op. cit., p. 41.

[40Ibid., p. 31.

[41Ibid., p. 29.

[42Ibid., p. 33.

[43Ibid., p. 47.

[44Ibid., p. 49.

[45Ibid., p. 51.

[46Ibid., p. 53.

[47Ibid., p. 59.

[48Ibid., p. 61.

[49Ibid., p. 63.

[50Ibid., p. 65.

[51Ibid., p. 67.

[52Ibid., p. 69.

[53Ibid., p. 71.

[54Ibid.

[55Juan Gelman, Sous la pluie étrangère, op. cit., p. 83.

[56Ibid., p. 104.

[57Marcel Proust, Le Temps retrouvé, op. cit., p. 352.

[58Juan Gelman, Sous la pluie étrangère, op. cit., p. 96.


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