Jenny Bornholdt, par Anne Mounic
26 septembre 2011
Jenny Bornholdt, The Hill of Wool. Wellington : Victoria University Press, 2011.
Jenny Bornholdt faisait partie du groupe d’écrivains et de poètes néo-zélandais invités à l’occasion des Belles Etrangères à l’automne 2006. Ce recueil est un recueil de souvenirs, familiaux ou amicaux.
Sometimes we forget that we remember ;
find it distressing that the past
could so evade us, remain as merely tremor
in our brains, so that we know the former
life is there, but can’t quite grasp
the detail. Sometimes we forget that we remember.
Nous oublions parfois que nous nous souvenons ;
trouvons affligeant que le passé
puisse nous échapper ainsi, demeurer simple tremblement
dans notre tête, de sorte que nous savons que la vie
antérieure s’y trouve, sans que nous en saisissions
le détail. Nous oublions parfois que nous nous souvenons.