Jean-Marc Sourdillon, par Anne Mounic
26 septembre 2011
Jean-Marc Sourdillon, Les Miens De Personne. Préface de Jean-Pierre Lemaire. Lavis de Gilles Sacksick. Paris : La Dame d’Onze Heures, 2010.
Comme le suggère Jean-Pierre Lemaire dans sa préface, « Le Chœur à venir », le poème est, pour Jean-Marc Sourdillon, une réponse au « balbutiement » du monde, réponse qui nous fait naître à nouveau.
« Au commencement
est l’écoulement de l’eau,
l’origine des bruits. »
De l’écoute se déduit l’espace, « un espace immense / vaste comme les plaines et comme les fleuves ». Les lavis de Gilles Sacksick accompagnent comme des ombres bienveillantes le déploiement de cette demeure poétique.